Quels sont les origines de Amazonida ?

De la chaleur d’abord, qui fait partie du quotidien des habitants de la région. C’est elle une des forces qui nous pousse
à la création dans l’artisanat, la mode, la culture, la gastronomie et dans la société Amazonienne toute entière.

Être né dans l’Etat du Pará en Amazonie signifie être l’ambassadeur de la culture “paraense”, en d’autres termes partout où on l’on va. Entre fleuves et jungle, la ville s’imprègne de la nature environnante et en tire tous ses trésors. Belém est le témoin vivant et le gardien de cette richesse expérimentée éprouvée par nos sens au quotidien.

Entre fleuves et jungle, la ville s’imprègne de la nature environnante et en tire tous ses trésors.

Ainsi, ce qui frappe quand on arrive en Amazonie, c’est la vaste palette de couleurs des paysages. Elle se manifeste dans notre façon de nous habiller et reflète ce que l’on voit autour de nous : la faune, la flore mais aussi toute la gastronomie de la région. Tout est une invitation à une mode naturellement joyeuse et tropicale, chaleureuse et sensuelle mais surtout confortable car sachant s’adapter aux chaudes températures.

L’Amazonie, c’est aussi des odeurs qui caressent le nez des voyageurs et imprègnent le quotidien de ses habitants. Celles des fruits exotiques, des poissons mais aussi des herbes. Elles viennent composer un mix si singulier pour les étrangers et si familier pour ceux nés dans la région qui pourraient identifier chacune de ces senteurs les yeux fermés.

Mais c’est devant les plats que nos sens sont les plus aiguisés : nos yeux et notre nez d’abord devant ces mets tous plus appétissants les uns que les autres. Nos oreilles face aux différents noms dérivés de la langue indienne Tupi des repas. Puis nos papilles qui ne peuvent résister bien longtemps à l’appel de la nourriture. Certes, cette cuisine n’a pas été créée par les mains de chefs renommés mais elle mérite tout de même cinq étoiles. Elle est née dans la nature qui nous a offert ces ingrédients les plus précieux. Et elle a été sublimée par les gardiens de la forêt venus mélanger les goûts qui composent aujourd’hui notre cuisine locale. Le “tacacá”, la “maniçoba”, le “tucupi”, l’acerola, la manioc sont quelques exemples de plats et fruits qui vous donnent une idée. Mais la meilleure manière de comprendre notre excitation reste finalement d’effectuer un voyage gustatif et de goûter à toutes ces saveurs directement sur place.

A cela s’ajoutent les rythmes de la région marqués par les percussions rustiques et les vibrations des guitares artisanales. Cela résulte en un mélange de danses : cumbia, merengue, salsa, zouk qui nous font voyager en Afrique, au Portugal ou encore dans les Caraïbes. Le tout avec cette touche si particulière de l’ Amazonie. Le Carimbo (danse traditionnelle) offre une grande place à ces rythmes et swings régionaux, qui en font une particularité locale classée patrimoine culturel immatériel en 2014 par l’IPHAN (Institut national du patrimoine artistique et historique).

Tous ces trésors constituent un patrimoine riche pour la création et suscitent depuis des années l’imaginaire des visiteurs et habitants de la région. Cela explique ce besoin ardent de s’exprimer sur ce qu’il voit et surtout sur ce qu’il ressent en Amazonie. C’est ainsi qu’Amazonida est née : de la volonté de préserver l’état d’esprit amazonien. Comme le disait le poète Ruy Barata “Je viens d’un pays qui s’appelle Para/Qui fait face aux Caraïbes comme un port face à la mer ”

Bienvenue chez Amazonida !

Marcelle

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